dimanche 19 octobre 2008

The Sounds of Silence

Hello, Darkness, my old friend
Because a vision softly creeping
Left its seeds while I was sleeping
And the vision that was planted in my brain
Still remains
Within the sounds of silence

In restless dreams I walked alone
Through narrow streets of cobblestone
‘Neath the halo of a street lamp
I turned my collar to the cold and damp
When my eyes were stabbed by the flash of a neon light
That split the night
And touched the sound of silence

And in the naked light I saw
Ten thousand people maybe more
People talking without speaking
People hearing without listening
People writing songs that voices never share
And no one dare
Disturb the sound of silence

“Fools” said I, “you do not know
Silence like a cancer grows
Hear my words that I might teach you
Take my arms that I might reach you”
But my words like silent rain drops fell
And echoed in the wells of silence

And the people bowed and prayed
To the neon god they made
And the sign flashed out its warning
In the words that it was forming
And the sign said “The words of the prophets are written on the subway walls
And tenement halls
And whispered in the sounds of silence


 Une des plus belles chansons que je connaisse, écrite par Paul Simon, formidablement chantée avec Art Garfunkel. Je me souviens encore précisément du jour où je l'ai entendue, pour la première fois, à la radio. Le jour même, lors d'une soirée avec des amis, je la fredonnais encore et l'une des invitées m'a alors dit: "Ah! Toi aussi ?". Je ne suis certainement pas le premier a avoir tenté de la traduire en français, mais j'aime tant cette chanson que je me devais de m'y essayer. 

Les Sons du Silence

Ténèbres, mes confidentes
Voici la vision qui me hante
Dans mon cerveau elle a dû germer
Lentement pendant que je dormais
Et la vision étend avec insistance
Son influence
Au sein des sons du silence

Dans mon rêve, je me trouvais
Marchant seul sur le pavé
Sous le halo d’un réverbère
Je frissonnais sous la pluie d’hiver
Quand yeux furent frappés par l’éclair d’un grand néon blanc
Aveuglant
Touchant les sons du silence

Et dans la lumière crue j’ai vu
Dix mille personnes, peut-être plus
Des gens qui discutaient sans parler
Qui entendaient sans même écouter
Des gens écrivant des chansons silencieuses
Et nul n’ose
Briser le son du silence

« Fous » leur dis-je, « Écoutez-moi,
Le silence comme un cancer croît
Entendez ce que je peux vous dire
Serrez mes mains pour vous retenir »
Comme la pluie, mes mots tombaient sans bruit
Résonnant dans les puits du silence

Et ils priaient, prosternés
Leur dieu de néon orné
Et le signal de l’enseigne brillait
Sur le message qu’elle écrivait
Qui disait « Les paroles des prophètes sont inscrites sur les murs et les trains
Des souterrains
Et murmurés dans les sons du silence

(Traduction – Adaptation : Polyphrène)


Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire

Vous avez la parole :