lundi 27 octobre 2008

Who by Fire

And who by fire, who by water,
Who in the sunshine, who in the night time,
Who by high ordeal, who by common trial,
Who in your merry merry month of may,
Who by very slow decay,
And who shall I say is calling?

And who in her lonely slip, who by barbiturate,
Who in these realms of love, who by something blunt,
And who by avalanche, who by powder,
Who for his greed, who for his hunger,
And who shall I say is calling?

And who by brave assent, who by accident,
Who in solitude, who in this mirror,
Who by his lady's command, who by his own hand,
Who in mortal chains, who in power,
And who shall I say is calling?


De nouveau Léonard Cohen, avec une de ses chansons les plus typiques : incisive, hermétique, violente, servie par une mélodie répétitive, lancinante. Cette énumération des mille façons de finir sa vie se prête à de multiples interprétations, et, comme de nombreux textes de Léonard Cohen, laisse à chacun le soin d'y trouver un sens. On peut même imaginer Saint Pierre aux portes du paradis, annonçant les nouveaux venus... Cette évocation conduit naturellement à "La Prière (Je vous salue, Marie)" de Francis Jammes, chantée par Georges Brassens. A priori, rien à voir ! Et pourtant... 

Voici ma traduction, qui ne cherche pas à rivaliser avec les autres, mais tente de préserver le sens et le rythme, pour pouvoir être chantée.  

 

Qui par le Feu

Qui par noyade, qui sur le bûcher
Qui en plein soleil, qui la nuit tombée
Qui par arbitraire, qui par un procès
Qui en ce joyeux, joyeux mois de juin
Qui par un très long déclin
Et qui devrais-je annoncer ?

Et qui dans sa déchéance, qui par somnifères,
Qui au pays de l’amour, qui blessé par le fer
Et qui par avalanche, qui par la mine
Qui par avarice, qui par famine
Et qui devrais-je annoncer ?

Et qui résolument, qui par accident
Qui dans la solitude, qui dans ce miroir,
Qui sur ordre de sa dame, qui volontairement
Qui avec des chaînes, qui au pouvoir,
Et qui devrais-je annoncer ?

(Traduction – Adaptation : Polyphrène)


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