mercredi 5 novembre 2008

I Don't Believe in If Anymore

Now if you load your rifle right
And if you fix your bayonet so
And if you kill that man my friend
The one we've called a foe
And if you do it often lad
And if you do it right
You'll be a hero overnight
You'll save your country from a fight
Remember God is always right
If you survive to see the sight
A friend now greeting foe

No you won't believe in If anymore
It's an illusion
It's an illusion
No you won't believe in If anymore
If is for children
If is for children
Building daydreams

If I knew then what I know now
(I thought I did you know somehow)
If I could have the time again
I'd take the sunshine leave the rain
If only time would trickle slow
Like rain that melts the fallen snow
If only Lord if only
If only Lord if only

Oh I don't believe in If anymore…
It's an illusion
It's an illusion
No I don't believe in If anymore…
If is for children
If is for children
Building daydreams


Voici Roger Whittaker, avec sa voix grave, et une chanson toute simple et limpide, qui ne se contente pas d'aller à l'encontre du discours belligérant usuel, mais glisse, au détour d'une phrase - "I thought I did you know somehow" - une suggestion terrible : Au fond de nous même, si nous avons le courage de regarder, avec lucidité et sincérité, nous savons, bien souvent, que nous avons tort, et que nous continuons le chemin sans nous arrêter par faiblesse vis-à-vis de nous même ou du groupe, de la société, de la pensée dominante... Il est toujours plus facile de hurler avec les loups...  

Je ne crois plus aux « Si »

Si tu charges bien ton fusil
Avec la baïonnette ainsi
Si tu vises cet homme ici
Qu’on appelle ennemi
Et si tu fais souvent ceci
Et si tu le fais bien
Tu s’ras un héros dès demain
Pour ton pays vainqueur enfin
Dieu te montrant le droit chemin
Si tu survis pour voir l’ami
Accueillant l’ennemi

Mais jamais plus tu ne croiras aux « si »
C’est une illusion
C’est une illusion
Non, jamais plus tu ne croiras aux « si »
Si, c’est pour les p’tits
Si, c’est pour les p’tits
Qui rêvent éveillés

Si j’avais su ce que je sais
En quelque sort’ je le savais
Si je pouvais recommencer
Choisir le soleil, pas l’ondée
Si le temps pouvait s’écouler
Comme la neige qui fond en été
Si seul’ment, Dieu, si seul’ment
Si seul’ment, Dieu, si seul’ment

Mais jamais plus je ne croirai aux « si »
C’est une illusion
C’est une illusion
Non, jamais plus je ne croirai aux « si »
Si, c’est pour les p’tits
Si, c’est pour les p’tits
Qui rêvent éveillés

(Traduction – Adaptation : Polyphrène)


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