samedi 20 décembre 2008

Flowers On The Wall

I been hearin' your concern about my happiness
But all that thought you've given me, is conscience I guess
If I were walkin' in your shoes, I wouldn't worry none
While you and your friends are worryin' 'bout me,
I'm havin' lots of fun

Countin' flowers on the wall,
That don't bother me at all
Playin' solitaire 'til dawn,
With a deck of fifty-one
Smokin' cigarettes and watchin' Captain Kangaroo
Now don't tell me
I've nothin' to do

Last night I dressed in tails, pretended I was on the town
As long as I can dream it's hard to slow this swinger down
So, please don't give a thought to me, I'm really doin' fine
You can always find me here and havin' quite a time

Countin' flowers on the wall, that don't bother me at all
Playin' solitaire 'til dawn, with a deck of fifty-one
Smokin' cigarettes and watchin' Captain Kangaroo
Now don't tell me
I've nothin' to do

 

Même pas mal ! C'est ce que proclame la chanson des Statler Brothers, où l'ex-amant délaissé prétend que tout va bien, qu'il déborde d'activité et de joie de vivre, tout en décrivant une vie recluse et morne, trompant l'ennui dans la futilité. Cette chanson fait partie de celles que j'écoutais jusqu'ici d'une oreille distraite, captivé par la mélodie bondissante et très rythmée, sans prêter vraiment attention aux paroles. J'ai donc été un peu surpris de découvrir le ton très sombre et désabusé de ce texte, et de constater le contraste frappant, mais voulu, entre la forme et le fond. Ceci me convainc encore une fois de l'utilité de la traduction, qui permet au non anglophone d'apprécier pleinement une chanson. Je ne pourrais vraiment me satisfaire d'un texte sans mélodie ou une mélodie sans texte...  

 

Les Fleurs sur le Mur

On me dit que tu te tracasses pour mon état d’esprit
C’est par acquis de conscience que tu t’inquiètes, je parie.
Si j’étais à ta place, moi, je ne me tracasserais pas,
Tandis que toi et tes amis vous souciez de moi,
Mais c’est la fête chez moi !

Compter les fleurs sur le mur,
Pour moi ce n’est pas bien dur,
Faire des patiences toute la nuit
Ne pas connaître l’ennui
Fumer des cigares tout en regardant la télé
Ne me dis pas
Que j’ me laisse aller.

Hier soir, j’ai mis mon costume comme pour sortir en ville.
Tant que je peux rêver, lever le pied est difficile,
Je t’en prie, n’ t’inquiète pas pour moi, je vais très bien, vraiment
Je ne bouge jamais d’ici et je prends du bon temps.

Compter les fleurs sur le mur,
Pour moi ce n’est pas bien dur,
Faire des patiences toute la nuit
Ne pas connaître l’ennui
Fumer des cigares tout en regardant la télé
Ne me dis pas
Que j’ me laisse aller.

(Traduction – Adaptation : Polyphrène)

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