jeudi 8 janvier 2009

Before My Time

I know that hearts were loving
Long before I was here
And I'm not the first to ever cry
In my bed or in my beer
There were songs before there was radio
Of love that stays and love that goes
They were writing meloncholy tunes
And tearful words that rhyme
Before my time
Before my time

There were songs in old dusty books
Of love thats always been
Sweet lovers in their glory
Who are now gone with the wind
Old fashion love words spoken then
Keep coming back around again
Nothings changed except the names
Their love burns just like mine
Before my time
Before my time

And in the dim of yesterday
I can clearly see
That flesh and blood cried out to someone
As it does in me
And there was some old song that said
I love you 'til I die
Before my time
Before my time

But what the old time masters had
Is what I feel for you
Love is love and doesn't change
In a century or two
If someway they had seen and knew
How it would be for me and you
They'd wish for love like yours
And they would wish for love like mine
Before my time
Before my time

 

Chantée par Johnny Cash sur l'album (un peu testamentaire) "Solitary Man", cette chanson pourrait s'intituler en français "L'ancien Temps", lorsqu'elle évoque l'intemporalité de l'amour (avec des accents comparables aux "Plaisirs Démodés" de Charles Aznavour). J'ai conservé la traduction littérale du titre par respect pour l'auteur. Néanmoins, le ton adopté ici reste amer, et, si les derniers vers peuvent sembler optimistes ("Les anciens pourraient envier ton amour pour moi et mon amour pour toi", le registre reste clairement celui de l'amour perpétuellement insatisfait, qui, aujourd'hui, fait "pleurer dans son lit ou sur sa bière" comme, jadis, il faisait "pleurer les mots qui riment des chansons mélancoliques". Sans proclamer la fatalité de la souffrance associée à l'amour, cette chanson rappelle que l'un va rarement sans l'autre, ne serait-ce que parce que tout a une fin... Et pourtant, nous donnerions tout pour connaître ou conserver l'amour. Dans mes heures de rumination pessimiste, la terreur m'envahit à la pensée d'un avenir sans amour, froid comme le vide intersidéral. 

 

Avant mon temps

Je sais que les cœurs s’aimaient
Avant que je sois né.
Je n’ suis pas le premier à pleurer
Dans mon lit ou sur mon thé.
Bien avant la radio, on chantait
L’amour qui va, l’amour qui vient ;
On écrivait de tristes refrains
Qui pleuraient en rimant
Avant mon temps,
Avant mon temps.

Les chansons, dans les vieux bouquins,
Louaient l’amour sans fin
D’amants qui, depuis longtemps,
Furent emportés par le vent,
Et les vieux mots d’amour d’antan
Reviennent périodiquement.
Tout, sauf les noms, est comme avant,
L’amour aussi brûlant
Qu’avant mon temps
Avant mon temps.

Dans la pénombre d’autrefois,
Clairement, je vois
Que sang et chair réclamaient déjà
L’autre comme en moi,
Et les vieilles chansons proclamaient
"Pour la vie, je t’aimerai"
Avant mon temps,
Avant mon temps.

Les sentiments de l’ancien temps
Pour toi je les ressens.
L’amour est l’amour et il ne
Change pas en un siècle ou deux.
Si les anciens pouvaient nous voir
Et connaître notre histoire,
Ils auraient aimé vivre
Un amour si fort que le nôtre,
Avant mon temps,
Avant mon temps.

(Traduction - Adaptation : Polyphrène)

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