lundi 9 février 2009

El Paso

Out in the West Texas town of El Paso
I fell in love with a Mexican girl.
Night-time would find me in Rosa's cantina;
Music would play and Felina would whirl.

Blacker than night were the eyes of Felina,
Wicked and evil while casting a spell.
My love was deep for this Mexican maiden;
I was in love but in vain, I could tell.

One night a wild young cowboy came in,
Wild as the West Texas wind.
Dashing and daring,
A drink he was sharing
With wicked Felina,
The girl that I loved.

So in anger I

Challenged his right for the love of this maiden.
Down went his hand for the gun that he wore.
My challenge was answered in less than a heart-beat;
The handsome young stranger lay dead on the floor.

Just for a moment I stood there in silence,
Shocked by the FOUL EVIL deed I had done.
Many thoughts raced through my mind as I stood there;
I had but one chance and that was to run.

Out through the back door of Rosa's I ran,
Out where the horses were tied.
I caught a good one.
It looked like it could run.
Up on its back
And away I did ride,

Just as fast as I

Could from the West Texas town of El Paso
Out to the bad-lands of New Mexico.

Back in El Paso my life would be worthless.
Everything's gone in life; nothing is left.
It's been so long since I've seen the young maiden
My love is stronger than my fear of death.

I saddled up and away I did go,
Riding alone in the dark.
Maybe tomorrow
A bullet may find me.
Tonight nothing's worse than this
Pain in my heart.

And at last here I

Am on the hill overlooking El Paso;
I can see Rosa's cantina below.
My love is strong and it pushes me onward.
Down off the hill to Felina I go.
Off to my right I see five mounted cowboys;
Off to my left ride a dozen or more.
Shouting and shooting I can't let them catch me.
I have to make it to Rosa's back door.

Something is dreadfully wrong for I feel
A deep burning pain in my side.
Though I am trying
To stay in the saddle,
I'm getting weary,
Unable to ride.

But my love for

Felina is strong and I rise where I've fallen,
Though I am weary I can't stop to rest.
I see the white puff of smoke from the rifle.
I feel the bullet go deep in my chest.

From out of nowhere Felina has found me,
Kissing my cheek as she kneels by my side.
Cradled by two loving arms that I'll die for,
One little kiss and Felina, good-bye.

 

Un vrai roman, cette chanson de Marty Robbins, en quatre chapitres : - L'amour passionné mais, apparemment, non réciproque. - La jalousie, le défi, et le crime. - La fuite et l'exil. - Le retour et la mort dans les bras de la bien-aimée. Avec une mélodie très enlevée, un rythme original, et une voix somptueuse, cette chanson country typique fait partie des grands classiques du genre. 

 

El Paso

À l’ouest du Texas, dans la ville d’El Paso
Pour une belle mexicaine mon cœur battait.
Au soir j’étais à l’auberge, près du piano ;
Sur la musique, Felina virevoltait.

Les yeux de Felina, plus noirs que la nuit,
Lançaient des éclairs qui vous envoutaient.
J’aimais cette serveuse plus fort que ma vie ;
C’était en vain, sans réciprocité.

Un soir, un jeune cowboy plein d’audace,
Libre comme le vent du Texas,
Était à ma place,
Buvant face-à-face,
Avec Felina
Mon amour à moi.

Alors, en colère,

J’ai contesté son droit de chercher à lui plaire ;
Sa main descendit vers son revolver.
Son défi fut relevé en un éclair ;
Et le beau cowboy s’effondra, mort, à terre.

Un bref instant, je suis resté en silence,
Choqué par mon crime et ses conséquences.
J’ai compris enfin, en retrouvant mes sens,
Qu’il me fallait fuir : c’était ma seule chance.

Alors, par la porte arrière j’ai filé,
Où les chevaux sont attachés.
L’un d’eux me semblait
Prêt pour la chevauchée ;
Un bond sur son dos,
Et je file au galop.

Aussi vite que je

Peux loin du Texas et la ville d’El Paso,
Au Nouveau Mexique, pour sauver ma peau.

A El Paso, on n’ donne pas cher de ma vie,
Mais ma vie est vide et sans but ici.
Depuis si longtemps je n’ai vu son sourire,
Mon amour surpasse ma peur de mourir.

En selle, à nouveau, me voila parti,
Chevauchant seul dans la nuit.
Je crains que demain
La mort soit mon destin,
Mais, ce soir la pire douleur
Est celle de mon cœur.

Et puis enfin, je

Suis sur la colline qui domine El Paso,
Je vois l’auberge et j’entends le piano.
Je sens mon cœur qui bat dans ma poitrine ;
Vers Felina, je descends la colline.


À ma droite, je vois surgir cinq cavaliers,
À ma gauche encore une douzaine au moins,
Criant et tirant, mais je dois essayer
D’atteindre la porte sans être rejoint.

Mais, ça ne va pas car je sens monter
Une douleur vive au côté,
Et bien que j’essaie
De me tenir en selle,
La douleur cruelle
Fait que je chancelle.

Mais mon amour

Pour Felina est si fort que je me relève ;
Malgré ma torpeur, je n’ peux faire de trêve.
Je vois la fumée blanche de la carabine ;
Je sens la balle pénétrer ma poitrine.

Comme par magie, Felina bien-aimée
Est là qui m’embrasse, les larmes aux yeux.
Bercé par les bras que je meurs d’aimer,
Juste un baiser et, Felina, Adieu.

(Traduction – Adaptation : Polyphrène)

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire

Vous avez la parole :