mercredi 11 mars 2009

Funny How Time Slips Away

Well hello there,
My its been a long long time
How am I doin,
Oh well I guess Im doin fine
Its been so long now and it seems that
It was only yesterday
Mmm, aint it funny how time slips away

Hows your new love,
I hope that hes doin fine
Heard you told him, yes baby
That youd love him till the end of time
Well you know, thats the same thing
That you told me
Well it seems like just the other day
Mmm, aint it funny how time slips away

Gotta go now,
Guess Ill see you hanging round
Dont know when though, oh
Never know when Ill be back in town
But I remember what I told you
That in time your gonna pay

Well aint it surprisin how time slips away
Yeah, aint it surprisin how time slips away

 

Cette chanson de Willie Nelson, reprise par de grands interprètes (dont Elvis Presley), est un dialogue dont on n'entend qu'un locuteur, mais dont ont devine aisément le reste : l'ex-amant délaissé rencontre par hasard celle dont le départ l'a meurtri. Il laisse entendre que sa souffrance est toujours vive, mais laisse aussi poindre son ressentiment, en soulignant avec une fausse désinvolture l'inconstance (voire la trahison) qui caractérise le comportement de celle qui l'a abandonné pour un autre, et se trouve à son tour abandonnée. Il termine sur un "je te l'avais dit" qui sonne comme une revanche au goût bien amer. "Chagrin d'amour dure toute la vie", disait une autre chanson... Mais l'amour qui rapproche deux êtres est un sentiment qui ne se décrète pas. S'il existe, il peut s'entretenir, se cultiver, et fleurir. S'il n'existe pas, il ne peut guère se fabriquer. C'est un don, pas un dû. Les chagrins d'amour sont bien souvent des blessures d'amour-propre, et l'amour-propre n'est pas l'amour pur. 

 

C’est Drôle Comme Passe le Temps

Tiens, Salut, toi !
Ça faisait si longtemps !
Je vais comment ?
Oh, je vais bien, apparemment.
Ça fait si longtemps,
Et il me semble que c’était hier, pourtant.
C’est drôle, tu n’ trouves pas, comme passe le temps.

Ton nouvel amant,
J’espère qu’il est bien portant.
Mais tu lui disais pourtant
Qu’ tu l’aimerais jusqu’à la fin des temps.
Et tu m’en disais autant
Auparavant,
Comme si c’était l’autre jour, vraiment
C’est drôle, tu n’ trouves pas, comme passe le temps.

Je dois maint’nant
Filer mais probablement
Je te verrai quand
Je pass’rai en ville de temps en temps
Mais je te le disais, souviens-t’en
Il faut payer, finalement
Et n’est-ce pas étonnant
Comme passe le temps ?
Oui, n’est-ce pas étonnant
Comme passe le temps.

(Traduction – Adaptation : Polyphrène)


2 commentaires:

  1. J'ai trouvé cette traduction par hasard en recherchant les paroles pour en faire une moi-même pour mon blog . Mais la votre est excellente ainsi que son petit texte explicatif , puis-je vous emprunter les deux bien sûr en citant ma source .
    Vos traductions sont excellentes !!

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  2. Enfin une vraie traduction d'une chanson magnifique... bravo

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