Cette chanson (texte et mélodie de Herman Hupfeld, 1931) a été reprise dans la bande sonore du film "Casablanca" (1942), puis chantée par de nombreux artistes, dont l'inévitable Frank Sinatra, mais je retiens en particulier la surprenante interprétation en duo de Willie Nelson et Julio Iglesias. Si le succès de cette chanson est dû, en principe, à l'universalité et l'intemporalité du thème, sa force tient au sentiment étrange apporté par le confort de la nostalgie et l'identification de l'essentiel : l'amour qui unit deux êtres et qui leur permet de résister à tout, même au temps qui passe. L'amour est plus grand que le bonheur !
Quand le Temps Passe
C’est vrai : l’époque que nous vivons
Est une source d’appréhension :
La vitesse, les inventions,
La quatrième dimension…
Si l’on est un peu ahuri
Par Einstein et sa théorie,
Il faut redescendre sur terre
Et se détendre les nerfs.
Quels que puissent être les progrès
Et ce que l’on peut démontrer,
Dans la vie, les faits essentiels
S’avèrent être éternels.
Tu dois te souvenir :
Un soupir reste un soupir,
Un baiser reste un baiser,
Les choses importantes restent en place
Quand le temps passe.
Et quand deux amants jurent
De s’aimer, ils murmurent
Toujours "Je t’aime", c’est sûr,
Quoi que réserve le futur,
Quand le temps passe.
Toutes les chansons,
Modernes ou anciennes,
Chantent amour, passion,
Jalousie et haine.
Fille et garçon
Depuis toujours s’éprennent ;
C’ n’est pas d’ la science – fiction.
Ils répètent toujours la même histoire,
Une quête d’amour et de gloire,
Et ça passe ou ça casse,
Mais que vivent les amants qui s’embrassent
Quand le temps passe.
Oh, Oui, que vivent les amants qui s’embrassent,
Quand le temps passe.
(Traduction – Adaptation : Polyphrène)
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