samedi 16 mai 2009

What A Wonderful World

I see trees of green, red roses too
I see them bloom for me and you
And I think to myself
What a wonderful world

I see skies of blue and clouds of white
The bright blessed day, the dark sacred night
And I think to myself
What a wonderful world

The colors of the rainbow, so pretty in the sky
Are also on the faces of people goin' by
I see friends shakin' hands, sayin' "How do you do?"
They're really sayin', "I love you."

I hear babies cry, I watch them grow
They'll learn much more than I'll ever know
And I think to myself
What a wonderful world

Yes, I think to myself
What a wonderful world

Chanson de George David Weiss et Bob Thiele, chantée en particulier, et de façon "formidable", par Louis Armstrong, comme un hymne à l'optimisme et à l'amour.

L'amour peut en effet tout transfigurer, faire voir "la vie en rose" (une autre chanson encore plus explicite), comme le sourire d'un enfant peut, tout à coup, illuminer le quotidien.





Quel Monde Merveilleux


Les arbres verts, les roses que je vois
Vont fleurir juste pour toi et moi,
Et je pense en moi-même
Quel monde merveilleux !


Ciel bleu, nuages blancs, soleil doré,
Le beau jour béni, la nuit noire sacrée,
Et je pense en moi-même
Quel monde merveilleux !


Les couleurs de l’arc en ciel, si belles dans les nues,
Je les vois sur les visages des gens dans la rue.
Les amis se serrent la main pour se dire bonjour
Mais se disent en fait leur amour.


Les bébés babillent, j’ les vois grandir ;
Ils apprendront plus que je n’ peux dire,
Et je pense en moi-même
Quel monde merveilleux !


Oui, je pense en moi-même
Quel monde merveilleux !


(Traduction : Polyphrène)
 

Bien souvent, sous le soleil, dans le vent, sous la pluie ou, plus rarement, sur la neige, je parcours le parc voisin où nous avons tant marché, tous les deux, ces dernières années. Je sens sa présence auprès de moi sur ces chemins, à l'ombre de chaque chêne, sous les arbousiers, au coin des capitelles et des murs de pierre...
Je la revois, s'aidant de ses cannes anglaises, marchant vaillamment, admirant les fleurs qui surgissaient au printemps, écoutant les oiseaux qui piaillaient dans les buissons, souriant aux enfants qui couraient dans les allées...
Nous avons tant marché, tant parlé, tant espéré !
Et je marche aujourd'hui encore, la gorge serrée, les yeux mouillés de larmes.

Et je croise des passants de tous âges, des grands, des petits, des gros, des maigres, des sportifs à la longue foulée, des promeneurs au pas pesant de la sortie de table du dimanche après-midi, des enfants qui courent, crient, rient, se hèlent, s'envolent.
Et je souris à la vue de leur joie de vivre.

Qu'ils sont beaux, ces enfants si fiers de montrer à leurs parents ou grands parents leur agilité à grimper aux arbres, leur adresse à lancer la balle, leur vitesse à bicyclette...
Qu'il est beau le visage de ces jeunes parents qui s'aiment, et qui s'émerveillent des exploits de leurs enfants.
Qu'ils sont beaux, ces "petits-vieux" qui marchent, côte à côte, le dos voûté, et dont la conversation me parvient par bribes.
L'amour les accompagne.
Quel monde merveilleux !

Je souris, mais mon cœur se serre, au flot des souvenirs qui affluent,
d'un passé simple et heureux, mais simplement révolu.

Les larmes coulent, doucement, et viennent réchauffer mon cœur.

Le cœur est une braise que les larmes embrasent.





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