lundi 18 janvier 2010

The Long Black Veil

Ten years ago on a cold dark night,
there was someone killed beneath the town hall lights.
There were people at the scene and they all agreed,
that the slayer who ran looked a lot like me.

She walks these hills, in a long black veil.
When the cold winds blow, and the night winds wail.
Nobody knows, no body sees.
Nobody knows, but me.

The Judge said son, what is your aliby,
if you were somewhere else, then you won't have to die.
I spoke not a word, though it ment my life,
cause I was in the arms, of my best friends wife.

She walks these hills, in a long black veil.
When the cold winds blow, and the night winds wail.
No body knows, no body sees.
No body knows, but me.

The schaffold was high, and eternity near.
She stood in the crowd, and shed not a tear.
But some dark nights, when the cold winds wail.
She walks these hills, in a long black veil.

She walks these hills, in a long black veil.
When the cold winds blow, and the night winds wail.
No body knows, nobody sees.
Nobody knows, but me.
(Fades out with repetitive) Nobody knows, but me....




Véritable roman en raccourci, cette chanson écrite par Danny Dill et Marijohn Wilkin, fut d'abord enregistrée, en 1959, par Lefty Frizzell, puis reprise, quelques années plus tard, par de nombreux artistes dont Joan Baez et Johnny Cash. L'interprétation de ce dernier est absolument remarquable, avec sa voix gutturale dont la modulation (lorsqu'il chante "Nobody Knows") évoque un hululement et siérait tout à fait à un fantôme.
Dans cette forme de romantisme noir, l'amant se laisse condamner et pendre pour un meurtre qu'il n'a pas commis plutôt que de révéler qu'il était, le soir du crime, dans les bras de la femme de son meilleur ami... et sa maîtresse le laisse pendre sans verser une larme !
Elle lui rend ensuite, secrètement, visite sur la tombe, les soirs de nuit sans lune, lorsque souffle un vent glacial.
Le décor est dressé, et c'est le fantôme qui raconte (en voix "off", naturellement).


Voilée de Noir

Il y a dix ans, une nuit d’hiver
Quelqu’un fut tué à la lueur des réverbères
Les témoins de la scène derrière leurs fenêtres
Virent l’assassin s’enfuir et dirent me reconnaître.

Elle monte me voir, toute voilée de noir
Quand mugit le vent au plus froid du soir
Nul ne le sait, nul ne la voit
Nul ne le sait, sauf moi.

Le juge me dit : « Qu’as-tu pour te défendre ? »
« Si tu étais ailleurs, je n’ te ferais pas pendre »
Au prix de ma vie, je ne répondis rien,
Car j’étreignais la femme de mon meilleur copain.

Elle monte me voir, toute voilée de noir
Quand mugit le vent au plus froid du soir
Nul ne le sait, nul ne la voit
Nul ne le sait, sauf moi.

Au pied du gibet, durant ma dernière heure,
Dans la foule, elle ne versa aucun pleur
Mais quand le vent mugit par nuit noire,
Elle monte me voir, toute voilée de noir.

Elle monte me voir, toute voilée de noir
Quand mugit le vent au plus froid du soir
Nul ne le sait, nul ne la voit
Nul ne le sait, sauf moi.
Nul ne le sait, sauf moi.

(Traduction - Adaptation : Polyphrène)

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