samedi 24 avril 2010

Love's Been Good To Me

I have been a rover
I have walked alone
Hiked a hundred highways
Never found a home
Still in all I'm happy
The reason is, you see
Once in a while along the way
Love's been good to me

There was a girl in Denver
Before the summer storm
Oh, her eyes were tender
Oh, her arms were warm
And she could smile away the thunder
Kiss away the rain
Even though she's gone away
You won't hear me complain

I have been a rover
I have walked alone
Hiked a hundred highways
Never found a home
Still in all I'm happy
The reason is, you see
Once in a while along the way
Love's been good to me

There was a girl in Portland
Before the winter chill
We used to go a-courtin'
Along October hill
And she could laugh away the dark clouds
Cry away the snow
It seems like only yesterday
As down the road I go

I've been a rover
I have walked alone
Hiked a hundred highways
Never found a home
Still in all I'm happy
The reason is, you see
Once in a while along the way
Love's been good to me




Paroles et musique de Rod McKuen, cette chanson, superbement chantée par Johnny Cash, a été aussi reprise aussi par Frank Sinatra et Nina Simone (dans une version 'au féminin'), entre autres. On y retrouve le thème très classique du vagabond, épris de liberté, qui va de port en port et de cœur en cœur, comme tant d'autres l'ont chanté. La première comparaison qui me vient à l'esprit est "Le Métèque" (Georges Moustaki), "avec (son) cœur qui a su faire souffrir autant qu'il a souffert sans pour cela faire d'histoire" - la quintessence de la poésie de Moustaki, avec une allitération proprement géniale.
Le souvenir d'un mot affectueux, d'un regard, du contact d'une main... peut en effet nous aider à faire la route. Surmonter les écueils, traverser les épreuves, affronter la nuit... est plus facile lorsque l'on peut se dire qu'un jour, une fois, quelqu'un nous a aimé - ou, du moins, nous l'a laissé penser.
Et voilà que reviennent les paroles d'André Pol, si merveilleusement mises en musique et chantées par Georges Brassens, dans "Les Passantes":
    "Pour peu que le bonheur survienne
    Il est rare qu'on se souvienne
    Des épisodes du chemin...
    Mais (..).
    Alors, aux soirs de lassitude,
    Tout en peuplant sa solitude
    Des fantômes du souvenir..."



L’Amour m’a fait du Bien

Toujours solitaire
Comme un vagabond
J’ai parcouru la terre
Sans trouver d’ maison
Mais suis heureux au fond
En sais-tu la raison ?
De temps à autre, sur mon chemin
L’amour m’a fait du bien

Ce fut une fille, à Denver
Sous l’orage du mois d’août
Tendres étaient ses yeux verts
Et ses bras si doux
D’un sourire elle chassait le tonerre
D’un baiser la pluie
Bien que je reste solitaire
Je n’ me plains plus depuis.

Toujours solitaire
Comme un vagabond
J’ai parcouru la terre
Sans trouver d’ maison
Mais suis heureux au fond
En sais-tu la raison ?
De temps à autre, sur mon chemin
L’amour m’a fait du bien

Et puis cette fille, à Portland
A l’approche de l’hiver
Nous prom’nions sur la lande
Nos deux cœurs solidaires
Elle chassait d’un rire les noirs nuages
Et d’un cri la neige
Je m’en souviens comme d’hier
Quand, sur la route, j’erre

Toujours solitaire
Comme un vagabond
J’ai parcouru la terre
Sans trouver d’ maison
Mais suis heureux au fond
En sais-tu la raison ?
De temps à autre, sur mon chemin
L’amour m’a fait du bien

(Traduction - Adaptation : Polyphrène)

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