jeudi 30 décembre 2010

That's what you get for lovin' me



Cette chanson de Gordon Lightfoot a été reprise avec un grand success par Elvis Presley, mais fut chantée aussi par Waylon Jennings et par Peter, Paul, and Mary. On y retrouve le thème ultra-classique de l’aventurier séducteur et destructeur des cœurs, pour qui l’appel de l’horizon est plus fort que la raison : un mythe très « masculin » de polygamie sérielle qui, à défaut de faire progresser les relations homme – femme, a servi de trame à quelques chansons célèbres. C’est l’occasion de citer encore la magistrale « Je ne crois pas… » de Charles Aznavour.

 
Voilà ce que tu gagnes à m’aimer !

Voilà c’ que tu gagnes à m’aimer
Voilà c’ que tu gagnes à m’aimer
Tu as tout perdu, vois-tu, car désormais
Voilà c’ que tu gagnes à m’aimer

Je n’ suis pas du genre à toujours
Rester avec le même amour
Partir est mon fonds de commerce
Je partirai
Sitôt parti, je t’oublierai

Pour moi, ne verse pas de pleurs
Je ne suis pas fait pour ton cœur
J’en ai eu plus de cent comm’ toi
Ne t’en fais pas
J’en aurai plus d’ mille après toi

Voilà : tu vas encore pleurer
Voilà : tu vas encore pleurer
Si un jour l’état de ton cœur est
Amélioré
Peut-être que je repasserai

Voilà c’ que tu gagnes à m’aimer
Voilà c’ que tu gagnes à m’aimer
Tu as tout perdu, vois-tu, car désormais
Voilà c’ que tu gagnes à m’aimer

(Traduction - Adaptation : Polyphrène)

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire

Vous avez la parole :