dimanche 20 février 2011

When I'm Sixty-Four

When I get older
Losing my hair,
Many years from now,
Will you still be sending me a valentine
Birthday greetings bottle of wine?

If I'd been out till quarter to three
Would you lock the door,
Will you still need me, will you still feed me,
When I'm sixty-four?

oo oo oo oo oo oo oo oooo
You'll be older too, (ah ah ah ah ah)
And if you say the word,
I could stay with you.

I could be handy mending a fuse
When your lights have gone.
You can knit a sweater by the fireside
Sunday mornings go for a ride.

Doing the garden, digging the weeds,
Who could ask for more?
Will you still need me, will you still feed me,
When I'm sixty-four?

Every summer we can rent a cottage
In the Isle of Wight, if it's not too dear
We shall scrimp and save
Grandchildren on your knee
Vera, Chuck, and Dave

Send me a postcard, drop me a line,
Stating point of view.
Indicate precisely what you mean to say
Yours sincerely, Wasting Away.

Give me your answer, fill in a form
Mine for evermore
Will you still need me, will you still feed me,
When I'm sixty-four?

Whoo!




Cette chanson (Paul McCartney / John Lennon, The Beatles) fut écrite par Paul McCartney alors qu’il n’avait que 16 ans. Bien qu’elle prenne un peu la forme d’une parodie, moquant (avec respect et tendresse) le « ragtime» que jouait son père (qui avait précisément 64 ans lorsqu’elle fut enregistrée), cette chanson touche juste en décrivant les « petits riens » qui peuvent paraître les plus banals de la vie et recèlent en fait le plus grand amour. Cette lettre d’un jeune amant, dans son formalisme naïf, est apparemment aux antipodes du romantisme, mais elle est, d’une certaine façon, visionnaire. Lorsque le temps nous a fait vivre des drames et nié nos espoirs, c’est la perspective de cette vieillesse conjointe, nourrie de tendresse et de souvenirs, qui nous manque le plus.
« Old Friends » chantait Paul Simon…


A soixante-quatre ans

Quand je serai vieux
Perdant mes ch’veux
Dans pas mal d’années
Fêteras-tu toujours la Saint-Valentin
Anniversaire, bouteille de vin ?

Si je rentrais à une heure indue
M’ouvrirais-tu grand ?
M’espéreras-tu, me nourriras-tu
A soixante-quatre ans ?

Tu vieillis comme moi
Mais si tu dis le mot
Je reste avec toi

Je remettrais l’électricité
Si les plombs sautaient
Tu coudrais au coin de la cheminée
Samedi, on irait prom’ner

Faire le jardin, planter des laitues
On n’en veut pas tant
M’espéreras-tu, me nourriras-tu
A soixante-quatre ans ?

L’été, nous louerons, si c’ n’est pas trop cher
Une petite villa au bord de la mer
Nous épargnerons
Pour nos petits enfants
Que nous bercerons

Par lettre ou par téléphone, veux-tu
Dire ton point de vue
Indique ce que tu veux dire précisément
Salutations, ton vieux croulant

Sur un formulaire, réponds, veux-tu
Soit mienne pour longtemps
M’espéreras-tu, me nourriras-tu
A soixante-quatre ans ?

(Traduction – Adaptation : Polyphrène)


PS: Marcel Amont en a chanté une adaptation française sour le titre "Dans 45 ans", mais je n'ai pas pu en trouver les paroles sur le Web.

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