samedi 21 mai 2011

Riverside

Down by the river by the boats
Where everybody goes to be alone
Where you wont see any rising sun
Down to the river we will run

When by the water we drink to the dregs
Look at the stones on the riverbed
I can tell from your eyes
You've never been by the Riverside

Down by the water the riverbed
Somebody calls you somebody says
Swim with the current and float away
Down by the river everyday

Oh my God I see how everything is torn in the river deep
And I don't know why I go the way
Down by the Riverside

When that old river runs pass your eyes
To wash off the dirt on the Riverside
Go to the water so very near
The river will be your eyes and ears

I walk to the borders on my own
To fall in the water just like a stone
Chilled to the marrow in them bones
Why do I go here all-alone

Oh my God I see how everything is torn in the river deep
And I don't know why I go the way
Down by the Riverside
Oh my God I see how everything is torn in the river deep
And I don't know why I go the way
Down by the Riverside
Oh, Oh, I,
Oh, Oh, I,
Oh, Oh, I,
Down by the Riverside
Down by the Riverside


Coup de Foudre ! Une merveilleuse mélodie, délicatement soulignée au piano, et une voix pure et tendre, dont les accents d’intimité sont infiniment touchants : Agnes Obel, très jeune compositrice et chanteuse danoise, vivant à Berlin depuis quelques années, présente son premier album, « Philarmonics » qui la propulse d’emblée au delà de la stratosphère. Modeste et géniale : un vrai bonheur, et une profondeur poétique qui promet des merveilles. A suivre absolument !


La Rivière

Vers la rivière où l’on voit les
Bateaux, où chacun va pour s’isoler
Où le soleil ne se lève pas
Vers la rivière, portons nos pas

Quand nous aurons bu l’eau jusqu’à la lie
Regarde les pierres au fond de son lit
Je lis sur ton visage
Que tu ne connais pas ce rivage

Là bas, de la rivière, dans son lit
Quelqu’un t’appelle, quelqu’un te dit
« Nage et dérive avec le courant »
A la rivière, quotidiennement

Oh, mon Dieu, je vois comme tout se déchire au fond dans le courant
Et je n’ sais pas pourquoi je descends
Au bord de la rivière

Quand cette vieille rivière passe sous tes yeux
Pour laver des berges le limon boueux
Va près de l’eau autant que tu peux
La rivière te s’ra oreilles et yeux

Je marche seule au plus près du flot
Pour tomber tout comme une pierre dans l’eau
Transie jusqu’à la moelle de ces os
Pourquoi vais-je là en solo ?

Oh, mon Dieu, je vois comme tout se déchire au fond dans le courant
Et je n’ sais pas pourquoi je descends
Au bord de la rivière

(Traduction – Adaptation : Polyphrène)

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