jeudi 2 juin 2011

(Sittin’ on) The Dock of the Bay

Sittin' in the mornin' sun
I'll be sittin' when the evenin' come
Watching the ships roll in
And then I watch 'em roll away again, yeah

I'm sittin' on the dock of the bay
Watching the tide roll away
Ooo, I'm just sittin' on the dock of the bay
Wastin' time

I left my home in Georgia
Headed for the 'Frisco bay
'Cause I've had nothing to live for
And look like nothin's gonna come my way

So I'm just gonna sit on the dock of the bay
Watching the tide roll away
Ooo, I'm sittin' on the dock of the bay
Wastin' time

Look like nothing's gonna change
Everything still remains the same
I can't do what ten people tell me to do
So I guess I'll remain the same, yes

Sittin' here resting my bones
And this loneliness won't leave me alone
It's two thousand miles I roamed
Just to make this dock my home

Now, I'm just gonna sit at the dock of the bay
Watching the tide roll away
Oooo-wee, sittin' on the dock of the bay
Wastin' time

(whistle)



Le plus grand succès des toutes les chansons de Otis Redding (écrit avec Steve Cropper) est survenu, malheureusement, peu de temps après sa mort, à l’âge de 26 ans, dans un accident d’avion (le 10 décembre 1967).
Cette forme de résignation nostalgique, évoquant comment l’espoir d’une vie vient s’échouer au bord de l’océan infranchissable de toutes les causes d’exclusion, donne tout son sens à l’expression « tuer le temps ». Lorsque tout est nié, jusqu’au droit au travail et à un rôle dans la communauté, la vie se réduit à un va-et-vient prévisible et immuable comme un compte à rebours : les bateaux entrent au port puis le quittent, la marée monte puis redescend, le soleil se lève puis se couche, on inspire… puis on expire, et c’est tout !


Dans la Baie Assis sur le Quai

Assis dès l’aube au soleil
Le soir venu ce sera pareil
Les bateaux qui arrivent
Je les verrai plus tard quitter la rive

Dans la baie, assis au bord du quai
Je regarde la marée
Oh, dans la baie, je suis assis sur le quai
Tuant le temps

J’ai quitté ma Géorgie pour
Vers San Francisco descendre
Car je n’avais rien à y faire
Mais je crois que je vais toujours attendre

Je reste donc dans la baie, assis sur le quai
A regarder la marée
Oh, dans la baie, je suis assis sur le quai
Tuant le temps

Rien ne va jamais changer
Il semble que tout soit figé
Je n’peux pas faire tout ce qu’on me dit de faire
Je n’ crois donc pas pouvoir changer

Assis là, chauffant mes os
J’ai, cette solitude toujours sur mon dos
Traversé l’Amérique et
J’ai échoué sur ce quai

Oui, je vais rester dans la baie, assis sur le quai
A regarder la marée
Oh Oui, dans la baie, assis sur le quai
Tuant le temps

(Traduction – Adaptation : Polyphrène)

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