samedi 27 août 2011

Make The World Go Away


Make the world go away
Get it off my shoulder
Say the things you used to say
And make the world go away

Do you remember when you loved me
Before the world took me astray
If you do, then forgive me
And make the world go away

Make the world go away
Get it off my shoulder
Say the things you used to say
And make the world go away

Now I’m sorry if I hurt you
I’ll make it up day by day
Just say you love me like you used to
And make the world go away

Make the world go away
Get it off my shoulder
Say the things you used to say
And make the world go away
Say the things you used to say
And make the world go away



Cette chanson, écrite par Hank Cochran, a été chantée par Timi Yuro (photo), mais aussi Ray Price, Eddy Arnold, Donny & Marie Osmond, Jim Reeves, Elvis Presley, Jeannie Seely, Willie Nelson, Dean Martin, Jimmie Rogers, Tom Jones, Martina McBride…
En l’écoutant, je repense à ce que chantait Edith Piaf : « Emportés par la foule… ».
Le monde, la foule, le temps, la misère ou la richesse, la maladie, l’habitude ou l’envie, la routine et l’ennui, l’âge, la paresse ou la fatigue, le travail ou l’oisiveté, la distance ou la promiscuité, tout et l’inverse de tout…
Comme des courants contraires, ce qui emplit la vie des amants peut les éloigner l’un de l’autre, inexorablement.
De leur relation, la tendresse disparaît. D’amants, ils deviennent partenaires, puis simples colocataires. La passion s’éteint, tandis que tant de « petites » choses prennent de l’importance ! Le travail, la position sociale, les relations passent au premier plan. Autant « d’obligations » qui viennent s’interposer, de sorte qu’ils n’entendent plus leurs silences et que leurs regards ne se croisent plus.
En apparence, tout va bien. L’amour doit bien être là, quelque part, puisqu’il a été acquis en bonne et due forme. Il est à l’abri, certainement. Sans doute prospère-t-il, comme les économies que l’on a placées à la banque. Pourquoi s’inquiéter ?
Et puis, un jour ou l’autre, tôt ou tard, arrivent les revers, les soucis, les déceptions, les épreuves… et l’on cherche en vain le cœur sur lequel on pensait pouvoir s’appuyer. C’est alors que l’on mesure l’étendue du fossé qui s’est creusé.
Est-il encore temps d’envoyer « le monde » au diable et revenir en arrière, au temps où  nos cœurs se parlaient ?
Lorsque les années ont passé, lorsque l’âge, la maladie, la mort… ont fait valoir leurs droits, lorsque les souvenirs deviennent un refuge, le remords nous poursuit de n’avoir pas « envoyé le monde au diable » quand il était encore temps.


Envoie le Monde Promener

Envoie le monde prom’ner
Ôt’ le de mes épaules
Redis moi c’ que tu m’disais
Et envoie le monde prom’ner

Te rappelles-tu quand tu m’aimais
Avant qu’ le monde m’ait emporté
Pardonne-moi, s’il te plait
Et envoie le monde prom’ner

Envoie le monde prom’ner
Ôt’ le de mes épaules
Redis moi c’ que tu m’disais
Et envoie le monde prom’ner

Désolé si je t’ai blessée,
Je me ferai pardonner
Dis-moi qu’ tu m’aimes comme par le passé
Et envoie le monde prom’ner

Envoie le monde prom’ner
Ôt’ le de mes épaules
Redis moi c’ que tu m’disais
Et envoie le monde prom’ner
Redis moi c’ que tu m’disais
Et envoie le monde prom’ner

(Traduction – Adaptation : Polyphrène)

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