dimanche 2 octobre 2011

I Really Don’t Want To Know

How many arms have held you
And hated to let you go
How many? How many? I wonder 
But I really don't want to know
 
How many lips have kissed you 
And set your heart all aglow
How many? How many? I wonder 
But I really don't want to know
 
Chorus
 
So always make me wonder,  
Always make me guess
And even if I ask you 
Darling, don't confess
Just let it remain your secret 
But Darling I love you so
No wonder, no wonder, I wonder 
Though I really don't want to know



Chantée par Les Paul et Mary Ford, puis Elvis Presley, Eddy Arnold (photo), Anne Murray, Charlie Mc Coy et tant d’autres, sur une musique de Don Robertson, et des paroles de Howard Barnes, cette chansonnette, apparemment sans prétention, évoque l’amour et la tentation de la jalousie. Elle paraît aujourd’hui bien bénigne, mais on peut en deviner la portée si l’on remonte dans le temps de quelques décennies, ou si l’on s’éloigne de notre « monde occidental » de quelques centaines de kilomètres, pour mesurer ce que peut signifier, pour une femme, la liberté  de choisir, d’aimer ou ne pas aimer, et ne pas être irrémédiablement marquée comme au fer rouge par ce qu’elle a pu vivre antérieurement, de gré ou de force.
Inversement, pour un homme, admettre de n’être pas « le premier », accepter d’être choisi, c’est donner sa chance à l’amour.
Pour paraphraser Pierre-Augustin Caron de Beaumarchais, je dirais que, sans la liberté de ne pas aimer, il n’est ni amour ni bonheur. N’est-ce pas, du reste, l’un des paradoxes délétères de la religion chrétienne de dénaturer l’amour parce qu’elle en fait un devoir ?


Je Ne Veux Pas Vraiment Savoir

Combien de bras t’ont enlacée
Et serrée avec ferveur ?
Combien donc ? Combien donc ? Je ne sais
Mais je n’ veux pas vraiment savoir

Combien de lèvres t’ont embrassée
Et ont embrasé ton cœur ?
Combien donc ? Combien donc ? Je ne sais
Mais je n’ veux pas vraiment savoir

Laisse-moi m’interroger
Laisse-moi deviner
Même si je le demandais
Ne l’avoue jamais
Que cela reste ton secret
Mais, chérie, je t’aime si fort
Que, bien sûr, oui, bien sûr, je m’ demande
Bien que je n’ veuille pas vraiment savoir

(Traduction – Adaptation : Polyphrène)

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