dimanche 29 janvier 2012

Anyhow

You know, it really is a pity
The way you treat me now
I know you can’t forgive me
But forgive me anyhow

The ending, that’s so ugly
I even heard you say
You never ever loved me
But could you love me anyway

I dreamed about you baby
You were wearing half your dress
I know you have to hate me
But could you hate me less

I’ve used up all my chances
And you’ll never take me back
But there ain’t no harm in asking
Could you cut me one more slack

Now I’m naked and I’m filthy
And there’s sweat upon my brow
And both of us are guilty
Anyhow

Have mercy on me, baby
After all I did confess
Even though you have to hate me
Could you hate me less

It’s a shame and it’s a pity
I know you can’t forgive me
The ending, that’s so ugly
You never ever loved me
I dreamed about you, baby
I know you have to hate me
I’m naked and I’m filthy
Both of us are guilty
Have mercy on me, baby



Léonard Cohen plaide coupable, avec humilité mais insistance, et de toute la force de sa souffrance.
L’amour peut-il mourir s’il n’a pas existé ?
Etre simplement humain est-il en soit une faute ?
La pitié est-elle une forme dégradée de l’amour ?
Quelle que soit la profondeur de notre misère, l’amour reste notre dernier espoir.
Les ténèbres ne peuvent être si noires qu’un rayon d’amour ne puisse les percer.
Et si le désir est coupable, s’il faut le tuer pour éteindre la souffrance, ne soyons pas ses assassins : acceptons d’être tous coupables du bonheur.



Malgré Tout

Tu sais, c’est vraiment lamentable
Qu’ainsi, tu me bafoues
Je sais, c’est impardonnable
Pardonne-moi malgré tout

La fin, c’est vraiment trop laid
Je t’ai même entendue
Nier avoir pu m’aimer
Mais aime moi quand même, veux-tu ?

J’ai rêvé de toi, poupée
Tu étais à demi nue
Tu dois me haïr, je sais
Mais hais moi moins, veux-tu ?

Tu n’ me reprendras jamais
J’ai gâché toutes mes chances
Mais je peux toujours demander
Puis-je avoir ton indulgence ?

Je suis nu, et je suis crasseux
De la sueur dans mon cou
Nous sommes coupables tous deux
Malgré tout

Aie pitié de moi, poupée
Après tout, j’ai avoué
Bien que tu doives me détester
Hais-moi moins, essaie

C’est honteux, et c’est lamentable
Je sais, c’est impardonnable
La fin, c’est vraiment trop laid
Tue nies avoir pu m’aimer
J’ai rêvé de toi, poupée
Tu dois me haïr, je sais
Je suis nu, et je suis crasseux
Nous sommes coupables tous deux
Aie pitié de moi poupée

(Traduction – Adaptation : Polyphrène)

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