mardi 31 janvier 2012

Banjo

There’s something that I’m watching
Means a lot to me
It’s a broken banjo bobbing
On the dark infested sea

Don’t know how it got there
Maybe taken by the wave
Off of someone’s shoulder
Or out of someone’s grave

It’s coming for me darling
No matter where I go
Its duty is to harm me
My duty is to know

There’s something that I’m watching
Means a lot to me
It’s a broken banjo bobbing
On the dark infested sea



Ces objets qui nous parlent, dans le langage de nos souvenirs, avec l’accent de nos souffrances, et les mots de nos émotions…
Ces objets dits inanimés qu’agitent des forces muettes…
Ces objets innocents qui troublent notre âme…
Ces objets intrus, incongrus, inattendus…
Ces objets nous fascinent et nous montrent ce que nous n’avons pas su voir quand il était temps.



Banjo

Je regarde cet objet
Qui vient me parler
Un banjo brisé, balloté
En mer de noir infestée

Je ne sais d’où il vient
Par la vague dérobé
A l’épaule de quelqu’un
Ou, d’une tombe, arraché

Vers moi, il paraît venir
Où que j’aille, son devoir
N’est que de me faire souffrir
Le mien est de savoir


Je regarde cet objet
Qui vient me parler
Un banjo brisé, balloté
En mer de noir infestée

(Traduction – Adaptation : Polyphrène)


NDT: Je reste contrit de n'avoir su rendre correctement "dark infested sea", où Léonard Cohen joue sur la consonance avec l'expression "shark infested sea" (mer infestée de requins) : "Dark", la ténèbre, la noirceur, la mélancolie (cf. "Darkness") est en effet aussi redoutable que les squales. 

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