dimanche 3 juillet 2011

The Great Pretender

Oh yes I’m the great pretender (ooh ooh)
Pretending I’m doing well (ooh ooh)
My need is such
I pretend too much
I’m lonely but no one can tell

Oh yes I’m the great pretender (ooh ooh)
Adrift in a world of my own (ooh ooh)
I play the game
But to my real shame
You’ve left me to dream all alone

Too real is this feeling of make believe
Too real when I feel
What my heart can’t conceal

Ooh ooh yes I’m the great pretender (ooh ooh)
Just laughing and gay like a clown (ooh ooh)
I seem to be
What I’m not (you see)
I’m wearing my heart like a crown
Pretending that you’re still around

Yeah ooh hoo
Too real when I feel
What my heart can’t conceal

Oh yes I’m the great pretender
Just laughing and gay like a clown (ooh ooh)
I seem to be what I’m not you see
I’m wearing my heart like a crown
Pretending that you’re
Pretending that you’re still around



« The Great Pretender » est une chanson écrite (paroles et musiques) par Buck Ram et chantée par Tony Williams avec The Platters au début des années 50, puis remise à l’honneur une trentaine d’années plus tard par Freddie Mercury. On y retrouve le thème du « Même pas mal ! » de « Flowers on the Wall » : ne rien laisser paraître de sa souffrance, simplement parce qu’elle est trop grande.
Certains affichent leur souffrance et portent ostensiblement le deuil de leur bonheur. D’autres cachent leur douleur sous une gaité et une superficialité apparentes. Quelle que soit la cause de cette souffrance et quelles que soient les raisons de ce choix, la vérité transparaît toujours, comme le motif d’un papier peint recouvert d’une couche de peinture.
Le temps accumule les sédiments sur les vestiges de notre passé, estompant les contours, masquant les couleurs, mais les préservant aussi jusqu’à ce qu’un archéologue de l’âme vienne les exhumer.
Manifester sa souffrance est un appel à l’aide, mais la souffrance fait peur et, bien souvent, les regards se détournent. On peut bien sûr répéter « Please, don’t Pass Me By », mais, bien souvent, l’appel reste sans écho.
Cacher sa souffrance et tenter de rester ouvert aux autres peut paraître plus difficile, et s’apparente, comme le dit la chanson, à une « simulation ». Pourtant, c’est le seul moyen de ne pas rajouter l’isolement à la peine, et d’apporter aux autres ce que l’on voudrait recevoir d’eux : un peu d’écoute, de compassion, de conseil, et d’espoir.
Et l’on constate alors, avec surprise et émotion, que ces personnes rayonnantes, qui offrent à leur entourage tant d’affection et de chaleur, portent au fond d’elles-mêmes une souffrance dont nous ignorions tout. Cette révélation nous fait voir la vie autrement.
Ayant partagé la souffrance, nous pouvons partager le bonheur.


Le Simulateur

Je suis le grand simulateur
Je fais comme si j’allais bien
Il m’en faut tant
Que je fais semblant
Je suis seul mais nul n’en sait rien

Je suis le grand simulateur
En détresse dans un monde à part
Je joue le jeu
Mais j’en suis honteux
Je rêve seul depuis ton départ

Mon besoin est trop vrai de simuler
Mon cœur sent trop vrai
Ce qu’il ne peut cacher

Je suis le grand simulateur
Comme un clown, je ris et suis gai
Je n’ parais pas
Comme je suis, tu vois
Je me montre le cœur léger
Comme si tu n’ m’avais pas quitté

Oui
Mon cœur sent trop vrai
Ce qu’il ne peut cacher

Je suis le grand simulateur
Comme un clown, je ris et suis gai
Je n’ parais pas
Comme je suis, tu vois
Je me montre le cœur léger
Comme si tu n’ m’avais pas quitté

(Traduction – Adaptation : Polyphrène)

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